J’aime écouter de la musique en travaillant. Je n’ai pas de règles. Je me laisse généralement bercer par mes envies du moment. J’ai pensé à en faire un article pour partager cette expérience avec mes lecteurs et, aussi, pour faire une introspection sur les effets que cela a sur mon processus de production créatif.
Premières observations
Je n’écoute pas systématiquement de la musique quand j’écris ou quand je lis. Je suis intuitive et spontanée. J’essaye au maximum d’être à l’écoute de mon corps. En effet, il y a des phases de ma vie pendant lesquelles j’ai besoin de silence. À ces moments-là, je médite énormément, et je travaille sans rien écouter, ou au pire, je suis des musiques de méditation. Je les choisis généralement sur Youtube. Si je souhaite couvrir les bruits alentour, je choisis des “White noise music” .
Les jours où j’ai l’âme d’une mélomane, je me réveille généralement avec une chanson à la bouche. Je la fredonne partout. En travaillant, j’aurais tendance à me focaliser sur cette mélodie. Il arrive ausi que je change de musique au cours de la même séance de travail.
Je ne suis pas rigide. Mes phases de silence et de mélomania varie souvent au cours d’une journée de travail ou pendant une séance de travail. Je reste toujours à l’écoute de mon corps et me plie ses exigences.
Les avantages pour moi
Bizarrement, la musique me permet de rester concentrée sur ce que je fais. En effet, cela me coupe du monde extérieur. De plus, écouter la même musique en boucle me plonge intégralement dans le monde que je suis en train de créer.
Si j’écoute différentes chansons à la fois, il arrivera forcément un moment qu’une en particulier captive mon attention plus que les autres et, alors, j’aurais tendance à la fredonner ou à regarder la vidéo, chercher les paroles, etc. Distraction assurée. C’est la raison pour laquelle j’évite de constituer une playlist.
Certains disent qu’ils sont plus inspirés pendant que Ça chante. Je ne pense pas que la musique m’inspire plus qu’autre chose. Elle crée juste un environnement de travail propice qui joue sur ma productivité.
J’écoute généralement ce qui me fait plaisir. Samedi dernier par exemple, je me suis laissée bercer par “Hallelujah” de Chef ali et de Bryant Stunna. Depuis dimanche, j’écoute ma “fussy style” et “Django” de Dadju en boucle. J’ai varié un peu quand, en écoutant Couleur Tropicale de Claudy Siar, j’ai été à nouveau séduite par la voix de Numerica sur son titre “Validé”. Écouter avec ou sans écouteurs? Peu importe. Ça dépend toujours du moment.
Chacun a son système de travail, trouver le sien c’est l’adopter. Si vous ne savez pas encore ce qui vous convient, essayez différentes stratégies. Que pensez-vous du fait d’écouter de la musique en écrivant?
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