
source: pixabay, Pixelkult
Aujourd’hui, on a l’impression qu’il faille être sur tous les médias sociaux: Facebook, Twitter, Instagram, Snaptchat et je passe. Ces médias sont devenus vitaux pour promouvoir son business et ses produits, et pour communiquer aussi bien avec ses proches qu’avec son audience. A chacun de définir ses objectifs. Personnellement, j’avoue n’avoir choisir que quelques-uns pour assurer être visible en tant qu’auteur. Il se pose donc la question des sujets à aborder. Plusieurs blogs proposent des idées d’articles
Faut-il être sur les médias sociaux?
C’est une question que je me suis posée à plusieurs moments de ma vie. J’avais une relation tordue avec Facebook. Je déteste l’idée de passer mes journées à regarder les photos de mes “amis” et de les commenter. Le but de cette activité continue d’ailleurs de m’échapper. Heureusement, ceci a changé le jour où j’ai discuté avec des amis qui m’ont avoué ne pas s’adonner à cette activité. Daniel utilise par exemple Facebook pour échanger avec certains de ses contacts qui n’ont pas son numéro de téléphone. Pour Claire, Facebook est un outil nécessaire pour promouvoir ses produits.
Grâce à ces révélations, mon horizon s’est élargi et je me suis dit que je pouvais faire autre chose avec les médias sociaux. J’ai toujours eu un blog à un moment ou à un autre de ma vie. Facebook est donc devenu l’une des plateformes sur laquelle je partage mes nouvelles et mes articles. Cette réorientation m’a fait du bien. Il m’arrive cependant de regarder les photos mes amis, mais moins qu’avant. Pour gagner en efficacité, je détermine d’abord l’objectif de ma connexion. Et, j’avoue avoir plusieurs fois eu l’envie de supprimer ma page Facebook et de disparaître de la planète Internet jusqu’au jour où j’ai commencé à publier mes livres et, en en faire la promotion. Là, j’étais piégée, je ne pouvais plus sortir du cercle vicieux. Je devais rester sur Facebook, Twitter et depuis peu, Instagram. Pourtant, j’essaie de les conommer avec modération parce que je me rends compte que le temps que j’y passe pourrait être utilisé pour écrire. Oui, les RS affectent mon imagination et le temps dédié à l’écriture.
L’interférence avec la créativité et la nécessité d’avoir un ou une assistante
Je suis auteure et les RS affectent mon imagination. J’ai souvent l’impression que le temps investi sur Facebook et compagnie vide mon esprit. J’ai littéralement l’impression d’avoir un vide dans la tête. La solution? Je regule, je laisse mon téléphone à la maison une fois par semaine. Je ne pense pas être la seule dans cette situation.
Une fois, j’ai contacté une auteure et, c’est son assistante qui m’a répondu. Mon cerveau a ticté. Un ami m’a avoué un jour avoir une équipe dont une personne gère sa page Facebook. Une connaissance a été surpris de ne recevoir aucune réponse des mails adressés à certains auteurs. Il a tout de suite imaginé le pire. De deux choses l’une, soit ils le snobaient, soit, ils n’avaient pas lu leur mail. J’imagine que les auteurs célèbres recoivent beaucoup de messages électroniques. Ce qui est tout de même dangereux, en tant que personne publique, il faut maintenir la communication avec l’extérieur, même si c’est une autre personne qui s’en occupe. Chimamanda Ngozie Adichie avouait que sa nièce gérait son IG ( si je ne me trompe pas).
Dans ce monde où tout va de plus en plus vite et dans lequel l’accent est mis sur la communication, il est important de trouver du temps pour soi. On ne peut pas parler pendant 24 heures, 7jours sur 7.
Les médias sociaux déteignent-ils sur votre écriture?
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