J’ai des doutes

Juil 26, 2018

Aujourd’hui, je voudrais aborder un thème que nous connaissons tous et qui ne se limite d’ailleurs pas à l’écriture?.

Comment gérer ses doutes pendant la phase de rédaction de son manuscrit? Nous savons bien ce que ce signifie avoir des doutes mais j’aimerais d’abord revenir sur ses différentes formes et sa définition même.

Entre le doute et la peur

Avoir des doutes revient à remettre en question plusieurs aspects comme, par exemple, son travail, son style d’écriture ou sa technique. Généralement, quand on commence un projet, les objectifs ont été définis et les obstacles identifiés. Pourtant, à un moment donné, sur le chemin, on commence à se poser mille et une question: est-ce ce que je ne devrais pas changer le thème de mon roman? Et si mon personnage était plutôt un écrivain et pas un peintre? Est-ce que ce que j’écris est bien? Et si je travaillais plutôt sur cet autre projet commencé la semaine, le mois ou l’an passé ? Et si je corrigeais plutôt ce chapitre…encore une fois?

En se posant toutes ces questions, les semaines passent et on n’a pas pu écrire une seule ligne. Ça ressemble trait pour trait à de la procrastination et toutes ces questions ne sont que des excuses pour ne pas avancer et, pour encore une fois, sombrer dans l’auto-lamentation.?? Si on est dans le déni, on va quand même trouver le moyen de justifier cette façon de faire. Entendons nous bien, je ne dis pas qu’il ne faille pas questionner son projet mais on est tous d’accord que pour qu’il se réalise, il faut bien écrire ! Rien n’est parfait et j’ai fini par comprendre qu’à un moment donné, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise décision, il y a juste des choix à assumer. Si vous avez décidé de raconter une histoire d’amour et bien, faites le et ne vous arrêtez pas tant que vous n’aurez pas apposé le point final. Si vous pensez que vous suivez plusieurs lièvres à la fois, diminuez-en un peu.

Comment gérer ses doutes?

Je pense, personnellement, que le doute est une forme de peur. Donc, si on sait cela, on comprend que le seul remède qui convienne, c’est l’action. Quand on ressent des doutes, on commencer par faire une pause, admettre ce qu’on ressent, essayer d’en cerner l’origine. Ensuite, on fait le calme en soi et autour de soi. Après, on écrit…tous les jours. Peu importe les mille et une questions qui nous assaillent, on écrit. En fin de compte, le temps passe et si on reste inactif, le pire est à venir. On va droit vers l’insatisfaction et le mécontentement?.

Mon expérience pendant ce mois

Ce mois, j’ai décidé de participer au camp Nanowrimo?. C’est un challenge qui consiste à écrire son roman en un mois.?

J’avais deux projets en tête. Le premier , réviser mon manuscrit (de lundi à jeudi) et, le deuxième, écrire un autre roman ( juste le weekend ). La première semaine, tout se passa très bien. Puis, la deuxième, je me suis dit: ” Muriel, pourquoi suis-tu deux lièvres à la fois ? Tu devrais plutôt te concentrer sur la correction de ton manuscrit”; ce que je fis .Puis, quelques jours plus tard, je me dis à nouveau: “euh, et si tu bossais plutôt sur ton nouveau manuscrit ?” Ce que je fis aussi. Pendant tout ce temps, je me posais des questions futiles et, après coup, je réalise qu’elles étaient symptomatiques d’un problème plus profond: le manque de temps et le désir de perfection.?

Après tout,pourquoi je me posais toutes ces questions?? alors que j’avais déjà tout planifier ? Les semaines précédentes, je m’étais tenu à mes engagements mais, subitement je manquais de temps ? Soit. Je pense que ça vient surtout de ce désir de perfection. J’ai remis une décision prise en tout état de cause au début du mois parce que, à un moment donné,j’ai pensé que ce n’était pas productif de suivre plusieurs lièvres?? à la fois. Probablement . On est là dernière semaine et, j’écris tous les jours. Comme quoi, l’univers testait ma capacité à respecter mes engagements.

Ce que j’essaye de dire, c’est de faire de son mieux?. À un moment, le concept de temps est subjectif et très lié à nos priorités. Si écrire en fait partie, on réussira à trouver 30 minutes dans notre emploi du temps. Bien entendu, il y a des journées plus difficiles que les autres. Pour mieux les préparer,voici quatre astuces:

  • Organiser sa semaine le dimanche et relire son emploi du temps la veille. De telle sorte, on sait en avance de quoi nos journées sont faites et on s’en tient à nos engagements
  • Évaluez nos journées?? pendant la journée, en fin de journée et, en fin de semaine.? Ainsi, on sait exactement ce sur quoi on travaille?.
  • Éteindre la télévision???. Très souvent, on se plaint de ne pas avoir du temps alors qu’en réalité, on a passé trop de temps devant la TV, sur notre téléphone,etc.
  • Soyons à l’écoute de notre corps et de nos émotions. Il ne s’agit pas de céder la place aux doutes mais, de comprendre son origine parce que,très souvent, ils sont symptomatiques d’un problème plus latent.

Voilà en quelque lignes mon expérience avec le doute et les leçons que j’ai pu en tirer. Je me refais mon Nanowrimo et vous êtes les bienvenus. ?

Et vous, comment gérez- vous vos périodes de doute ?

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