
La procrastination est un sujet qui me fascine parce que j’en suis moi-même victime. Du coup, je cherche les voies et moyens d’y échapper. J’ai déjà adopté quelques astuces que je partage volontiers avec vous.
- En faire une priorité
Nous avons tous des priorités dans notre vie professionnelle, familiale, sociale, etc. Malheureusement nos différents engagements sont plus ou moins importants, au point de devenir urgent et de nous détourner de ce à quoi nous aspirons.
Nous avons ainsi, tendance à y réagir plutôt qu’à agir. Je m’explique. Nous nous levons le matin et nous commençons la journée par consulter nos emails ou nos messages sur WhatsApp, Facebook, Instagram, etc. En le faisant, nous commençons à y répondre, délaissant ainsi ce qui est le plus important pour nous. Peut-être avions-nous décidé de commencer la journée en écrivant pendant une heure ?
Un autre cas de figure serait de se laisser submerger par les demandes extérieures alors que nous avons nos objectifs. Nous nous lèvons tous les matins entre 5h et 6h, nous nous préparons pour le travail qui finit à 17h. Après nous rentrons chez nous. Épuisés, nous nous affalons devant la télévision et la soirée se termine ainsi sans qu’on ait pris le temps de lire, d’écrire ou de faire du sport, etc.
En fonctionnant en autopilote, nous risquons de ne jamais écrire notre roman. Tout comme il est important pour vous d’aller au travail, écrire notre roman devrait également devenir impératif.
C’est à partir de cet état d’esprit que nous mettons en mode proactifs et que nous essayerons de développer des stratégies pour dégager du temps dans notre emploi du temps de malade.
- Se fixer des objectifs journaliers
S’il est vrai que nous ne pouvons prédire le futur, au moins, nous pouvons le préparer en maximisant sur le déroulement de chaque journée. De combien de temps disposons-nous aujourd’hui ou demain (on prépare son emploi du temps au pire, la veille)? Quand sommes-nous occupés ou libres?
J’ai réalisé que je peux écrire entre 1000 et 1200 mots en 1 heure. Sachant que je ne dispose que d’une heure par jour pour écrire, je me suis fixée comme objectif la rédaction de ce nombre de mots.
Pour chaque séance de travail, j’utilise mon protocole de rédaction. Sur ce document word, je note l’heure à laquelle commence ma séance de travail et l’heure de fin. De là, je calcule la durée totale de la séance d’écriture. Ensuite, je note le nombre de mots au départ, à la fin et le nombre de mots écrits au total. Si je n’ai pas écrit, j’en donne les raisons. Je fixe également les tâches à accomplir et celle que j’ai réalisées pendant ladite séance de travail.
En fin de semaine, en faisant cela, je suis capable de visualiser ma productivité.
- Visualisation

Dans ma précédente vidéo, j’introduisais l’idée que la visualisation permettrait aussi de mieux écrire et d’écrire plus fréquemment. C’est une idée que j’ai eue en écoutant Mel Robbins parler de la visualisation pour éviter la procrastination.
La visualisation permet d’anticiper la réalisation d’un projet, dans notre cas, notre roman. Il permet également d’anticiper l’état dans lequel nous nous sentirions après avoir apposé le point final à notre manuscrit.
- La frustration comme motivation

La frustration, si elle est bien utilisée, peut devenir notre allié dans l’accomplissement de notre projet littéraire. En début d’année, j’ai décidé de me lever plus tôt pour bosser sur mon projet romanesque. Malheureusement, j’ai ramé les premières semaines. J’éteignais systématiquement le réveil et je continuais à dormir. Si je ressentais du plaisir à ce moment-là, sur le long terme, j’ai fini par éprouver du dégoût vis-à-vis de moi Je ne vous parle pas des pensées négatives qui me sont passées par la tête, exactement comme celles de l’image. Je me blâmais de ne pas pouvoir me réveiller plus tôt ou, quand j’y arrivais, de me rendormir quelques minutes après. Plutôt que de m’apitoyer sur mon sort, j’ai décidé d’utiliser cette frustration pour ne plus éteindre mon réveil à 4h du matin, à me coucher plus tôt. Ainsi, je me disais: ” tu veux continuer à être frustrée?”. Cette méthode marche. Depuis fin janvier ou mi-janvier, je me lève spontanément, parfois avant la sonnerie de mon téléphone.
- Le pouvoir de l’auto-évaluation/des bilans journaliers

Les évaluations régulières permettent de garder ses objectifs en tête et de réviser nos progrès. En effet, j’ai constaté que ma régularité à l’écriture, mon engagement et ma discipline sont plus élevés quand, je tiens mon protocole de travail et qu’à la fin de la journée ou de la semaine, j’évalue mes performances.
Avant, quand je le ne faisais pas, j’écrivais mais il arrivait des moments pendant lesquels je ne trouvais plus le temps pour mon roman et ça ne me gênait pas jusqu’à la prochaine phase de frustration. Vous savez ? Le jour où, par hasard, vous commencez à vous sentir malheureux de ne pas accomplir autant de choses dans votre vie.
Donc, voilà pour ma part. J’espère que cet article vous aura été utiles. Si vous utilisez d’autres stratégies, n’hésitez pas à les partager avec nous en commentaires.
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